Défaut de paiement collectif produit par l’incontinence monétaire. En détruisant le pouvoir d’achat de la monnaie, l’inflation est le fléau des créanciers et la providence des débiteurs, y compris l’Etat, juge et partie de surcroît. C’est comme un impôt sournois sur les seconds dont le produit est transféré aux premiers.
« Cette monnaie, telle que nous la gérons, est une grande merveille. Elle remplit son office quand nous l’émettons, payant et vêtant les troupes, procurant vivres et munitions ; et quand nous nous trouvons contraints d’en émettre une quantité excessive, elle se rembourse elle-même par la dépréciation. » (Benjamin Franklin, lettre à Samuel Cooper, 22 avril 1779. Cité par Galbraith, L’Argent, p.105).