Pour le meilleur et pour le pire, l’Italie est un laboratoire de la politique, des premières communes libres au totalitarisme, de Machiavel à Malaparte, auteur d’une Technique du coup d’État qui en actualise la dimension médiologique, plus d’un demi-siècle avant que Berlusconi invente la démocratie en vidéosphère. A l’encontre d’une idée inspirée par le malgoverno de l’après-guerre, les Italiens ne souffrent nullement d’incompétence mais plutôt d’incontinence politique.