Savoir hybride qui partant de l’attitude philosophique (voir philosophie) s’aventure sur les territoires de la science) en courant le risque de dégénérer en pseudo-science.
Il ne suffit pas de prétendre réfuter la métaphysique (celle des autres philosophes) pour lui échapper. Ainsi, la
Critique de la raison pure de Kant pourrait bien être un discours métaphysique. La
Critique définit limitativement ce qui peut être connu. Mais en tant que connaissance, elle doit obéir aux critères de légitimité qu’elle énonce. Est-ce le cas ?* En cas de réponse négative, la CRPu relèverait de cette métaphysique qu’elle entendait réfuter, se réfutant elle-même.
*Ici, un bel exercice pour un apprenti philosophe que ne rebuterait pas la lecture des quelque 600 pages de la Critique.
Quand elle est au meilleur de sa forme, la métaphysique (critique) repère et « déconstruit » les métaphysiques implicites dans le discours scientifique (scientisme).
Positivement, la métaphysique est un discours sur les
domaines absolus (le monde, l’homme…) éclairé par les « découvertes scientifiques ».