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De quelques philosophes

Paul Soriano

6 avril 2008, modifié le 11 juillet 2020

(En cours de publication).


Aristote (384-322)

Est-il vraiment nécessaire de le justifier ?


Chambon, Roger

Pour ce grand livre, Le Monde comme perceptio et réalité, Vrin, 1974, publié en une époque de dévergondage philosophique.


Chesterton, Gilbert Keith (1874-1936)

Pour nous avoir rappelé que le fou n’a pas perdu la raison, mais tout le reste.


Fink, Eugen (1905-1975

Pour le jeu comme symbole du monde.


Gilson, Etienne (1884-1978) Pour avoir montré que toute démarche critique (kantienne notamment) présuppose une ontologie, ou tout au moins un réalisme et ne saurait être fondatrice.
Heidegger, Martin (1889-1976)

Pour avoir requalifié l’histoire de la philosophie en histoire de la métaphysique occidentale.


Henry, Michel (1922-2002)

Le complémentaire de Ruyer (la notion d’auto-affection)


Kojève, Alexandre (1902-1968)

Pour sa théorie des discours (Essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne).


Lacan, Jacques (1901-1981)
Livi, Antonio, Philosophie du sens commun, L’Age d’Homme, 2004.
Moore, George Edward (1873-1958)

Ne fût-ce que pour avoir écrit A Defense of Common Sense, 1925.


Reid, Thomas (1710-1796)
Ruyer, Raymond (1902-1987)

Notre Aristote des temps modernes. Pour l’ampleur de la pensée, mais aussi pour avoir renouvelé, éclairé par les découvertes de la physique et de la biologie, les grandes notions aristotéliciennes, l’âme, la puissance et l’acte, la matière et la forme, etc.


Thomas-Fogiel, Isabelle
Wittgenstein, Ludwig (1889-1951)

L’enfant qui a donné un grand coup de jeune à la philosophie. La haine que lui vouent certains penseurs français en dit long sur sa capacité à dénuder les impostures.



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