Les sociétés modernes égalitaires sont fatales aux qualités, qu’elles estiment (à juste titre) discriminantes. Et les socio-technologies de l’ère numérique parachèvent le processus de disqualification. L’homme nouveau ? Un homme sans qualités…
Qui croire ? Si les savants, les politiques, les intellectuels, les médias, etc., ne sont plus crédibles, et que les réseaux sociaux aggravent la confusion, à qui faire confiance ? Il existe pourtant une autre source de vérité ou plutôt une compétence universelle appelée sens commun. Encore faut-il le cultiver…
NOUVEAU : Les temps qui viennent...
En guise de synthèse...-
Lumières
Au pied d’un lampadaire un quidam cherche sa clé : « tu es sûr que tu l’as perdue ici ? Non, mais je préfère chercher là où il y a de la lumière. »
Les « Lumières » nous éclairent, certes, mais laissent dans l’ombre l’essentiel. La clé… -
Posthumain
Mode éphémère dans certains milieux intellectuels ou bien réalité dans laquelle nous (les mutants) serions engagés ? Les symptômes existent, entre animalisme (l’homme n’est qu’un animal comme les autres) et déploiement d’une technologie devenue autonome (Machina sapiens).
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Touriste
Le monde est un parc d’attractions, au mieux un spectacle, au pire un « fond » pour les selfies. Dans les sites les plus ravagés, les touristes sont plus nombreux que les autochtones ; grâce à Airbnb ils remplacent les habitants dans leurs habitations : le grand remplacement ?
Autres entrées du Dictionnaire...
Chroniques choisies
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La grande disqualification
De l’homme universel à l’homme sans qualités
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Un monde meilleur
Et si on arrêtait enfin de rendre le monde meilleur ?
La croyance en un monde meilleur motive les luttes et les programmes des partis, révolutions et régimes politiques depuis trois siècles. Au vu du bilan, l’état du monde suggère d’en finir avec l’empire du Bien pour en revenir au seul bien des nations : la vertu civique, tendue vers la paix civile. Une Realpolitik, intégralement « laïque », à l’égard des croyances religieuses avouées ou clandestines (les idéologies).
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Rhétorique de la dérision
Le rire ébranle le corps, déforme les linéaments du visage, rend l’homme semblable au singe ! Pas du tout : les singes ne rient pas, le rire est le propre de l’homme, il est le signe de sa rationalité !
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Le nihiliste libéral selon Marx
La révolution bourgeoise
La gauche pense le monde (pour le déconstruire), mais c’est le libéralisme (libre entreprise, technologie, cupidité) qui le change.
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Maîtronomes
L’arme du maître
Horloges, tambours et cloches, pointeuse, calendrier, agendas, chronomètre… L’arme du maître, décidément, c’est le métronome, plus implacable et plus insidieux que le sabre et le goupillon.
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Nation telling
Des histoires dont nous sommes le héros
Dès le début des années 80, un précurseur diagnostique : « Les combats décisifs qui mobilisent incomparablement plus nos passions, nos rêves et nos intérêts, sont ceux que l’homme mène à chaque époque, “pour la paix, le bonheur et la liberté des hommes”, mais ce sont des combats dont on peut précisément démontrer qu’ils sont perdus d’avance* . » À refaire, donc, la der des der, toujours recommencée.
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Nietzsche (le nihilisme)
Nietzsche est le penseur du nihilisme, qu’il saisit dans toutes ses nuances et tous ses paradoxes ; il est surtout l’auteur d’un formidable portrait du « dernier homme », dont la ressemblance avec notre « bobo » occidental ne peut échapper…
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Vérités alternatives (correctes)
La bohème, la bohème…
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La religion dominante
Sans curés ni institutions ni dogmes ?
Pendant qu’on s’effarouche du retour des intégrismes religieux, la religion dominante, elle, diffuse sans relâche son prêchi prêcha socialement correct, via l’information, les séries télé, la pop music et la publicité…
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Des vérités cachées depuis la fondation de l’Union…
Les contresens obstinés de Charles, François et Emmanuel, deux chimères (l’Europe française et le 4e Reich), l’Opnini du clairvoyant Jacques Delors…