« Et si je me trompe, je sais que vous me corrigerez » (Jean-Paul II)

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Soft power

Là où le hard power contraint et détruit les corps ; le soft power contraint et « déconstruit » les esprits et les âmes, pour les reconditionner.

Les « armes » du soft power sont des productions culturelles au sens large, de la langue (le globish) aux comportements, en passant par les « idées » et « valeurs »… Une religion invisible diffuse ainsi sans relâche son prêchi prêcha socialement correct, via l’information, la fiction (séries télé), la pop music, le showbiz et la publicité. En permanence connectés, ses fidèles, sont des « porteurs sains », infectés et convertis par une idéo-pandémie sans même le savoir…
Aux rythmes d’une culture sans frontières – le rythme, médium total, saisit d’un seul mouvement le corps, l’âme et l’esprit, parole et musique – le métronome (maîtronome ?) se montre plus intrusif que le sabre et le goupillon.

Et à la différence des institutions qui refroidissent et durcissent les passions, les plateformes techniques (les « réseaux sociaux ») les libèrent anarchiquement, et en favorisent la propagation « virale » (le « virus #hashtag »)…

L’idéologie de la communication (de l’interconnexion) qui enrichit les GAFA, rejoint celle du marché : que sont les réseaux sociaux, à leurs yeux, sinon un hypermarché, avec un hyper-café du Commerce pour converser ?