Dans un article où il montre comment les technologies de l’information dopent la spéculation - pardon : les transactions financières, Bertrand Jacquillat, professeur à Sciences po Paris se demande :
« Mais au nom de quoi interdire aux opérateurs l’achat de 5.000 titres d’une société à 10 heures qu’ils revendraient à 10 h 15 ? »
La question, et surtout la réponse implicite assez évidente qu’elle suggère, en diset long sur un certain état d’esprit qu’une crise aussi générale que désastreuse n’a nullement ébranlé.
Décidément, Adam Smith est un malfaiteur de l’humanité.